La Chambre blanche réunit onze interprètes dans un lieu clos, un décor étonnant, évoquant tour à tour l’intimité de la chambre à coucher, la froideur de l’hôpital psychiatrique et l’isolement de la forteresse. Dans cet espace fermé, l’étroitesse des murs d’une limpidité laiteuse entraîne la perte d’équilibre, l’évanouissement, le vertige. Plusieurs destinées s’y entrecroisent, des êtres insoumis liés par la promiscuité tentent de rompre leur isolement, s’agitent, se débattent et se nourrissent de leurs rêves. La danse devient l’expression pénétrante des tensions, d’une folle dépense affective.
Cette oeuvre a valu à Ginette Laurin et O Vertigo le Grand Prix 1992 du Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal (CACUM) et le prix Dora Mavor Moore à Toronto. Elle a été présentée en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.