« La Chambre Blanche, c’est une chorégraphie où ce lieu imposant motive l’état de désarroi et de frénésie de ses captifs. Ils y sont auscultés dans leur plus grande intimité et placés en situation d’extrême fragilité où le corps n’a d’autres choix que de s’abandonner au déséquilibre, au vertige. »
– Ginette Laurin, mars 2008
Exploration sur la théâtralité, l’émotion et la notion d’enfermement, La Chambre Blanche est considérée comme l’une des créations les plus marquantes de Ginette Laurin et son propos, toujours actuel, est aujourd’hui revisité par la chorégraphe. À la scénograhie et aux costumes originaux s’ajoutent de nouvelles créations musique et lumières qui viennent appuyer l’atmosphère d’aliénation de la pièce.
La première version de l’œuvre créée en 1992 était présentée en ouverture du 5e Festival international de nouvelle danse de Montréal et a fait l’objet de tournées en Europe, en Amérique du Nord, en Israël et en Asie. Elle s’est méritée le Grand Prix 1992 du Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal et le prix Dora Mavor Moore à Toronto.