La Vie Qui Bat, c’est la rencontre de Ginette Laurin avec la musique de Steve Reich. C’est aussi une invitation, celle de Walter Boudreau, directeur artistique de la Société de musique contemporaine du Québec, qui a lancé le défi à la chorégraphe de créer une pièce sur le célèbre Drumming du compositeur américain. Cette danse tout en énergie brute est tissée d’enchaînements dont l’intensité réside dans la concentration et la minutie plutôt que dans l’ampleur du geste. Le rythme s’ancre résolument dans le corps. La danse suit la partition musicale dans ce qu’elle suggère, un jeu d’opposition entre la gravité et la légèreté, l’ordre et le chaos, l’urbain et le tribal.